Parfois, le destin s'acharne vraiment ..


Ce soir, nous étions samedi, et qui dit samedi dit .. soir de fête et de beuverie. Enfin même si techniquement vu le nombre de zéro qu'il y'avait après le chiffre 9 sur mon compte en banque et le fait que je ne travail pas, je pouvais faire la fête tout les soirs si l'envie m'en prenait. Mais il faut avouer que je m'étais un peu calmé ces derniers temps. J'avais de plus en plus d'inspiration pour mon livre et je préférais donc passer mes soirées dans ma chambre, assis face à mon bureau pour noter mes pensées que d'allé me saouler la gueule dans un bar avec tout mes amis, mêmes si j'avoue que me saouler était un de mes passes temps favoris, après embêter le plus possible Lia, ma demi-soeur bien sur. Il était même plus simple et plus rapide de l'agacer que d'être saoul. Mais ce soir, la futur madame Clayton avait décidé de fuir la maison familiale, sûrement par peur de se retrouver seule avec moi après la dernière fois dans la cuisine, et de sortir avec ses amis. Je l'avait entendu se préparer et sortir prendre un taxis. Quelle profite, son Clayton chéri n'était pas la pendant quelques jours, peut-être que ces jours sans lui, lui permettrait de comprendre quelle n'était absolument pas faite pour un ringard pareil. Depuis le temps que je me tuais à lui faire comprendre, elle ne voulait toujours pas m'écouter.

J'étais donc face à un dilemme entre rester chez moi tranquillement et écrire ou alors sortir comme à mon habitude. Tout à coup, le destin m'envoya un signe, un de mes amis proche me proposait d'aller boire un verre dans un bar et de finir dans une boîte de nuit que nous avions souvent l'habitude de fréquenter, le patron étant un de nos amis. Je regardais l'heure qu'indiquait ma montre .. 20h15 .. c'était jouable. Je raccrochais donc en quatrième vitesse et m'empressais de prendre un douche. Une fois douché, parfumé, un peu rasé, pour donner l'effet d'une barbe de quelques jours j'enfilais un jean foncé, un t-shirt blanc avec un col en V et ma veste de costard grise. J'étais enfin paré pour la soirée. Avant de partir, je regardais les clefs de ma voiture sur ma table de chevet. La grande question qui se posait était : est-ce que je prend ma voiture ou pas ? Etant donné que je comptais boire, il était plus raisonnable en effet, mais si jamais je me faisais chier, il était plus rapide de prendre ma voiture pour pouvoir m’éclipser .. J'optais donc pour la deuxième solution. Je prendrais ma voiture et essayerai de boire raisonnablement. Je sautais donc dans celle ci, direction le Ivy Lounge.  

Une fois devant le bar, le reste de mes amis arrivèrent. Nous étions huit en tout, et la soirée promettait d'être vraiment sympa. Je m'étais promis de ne penser à rien d'autre qu'à la magnifique créature que j'allais ramener dans mon lit cette nuit et avec qui j'allais passer un moment torride. Une fois dans le bar, les belles demoiselles ne se faisaient pas désirer. Une jolie blonde me fit son plus beau sourire et moi un petit clin d'oeil. « Celle-là, elle est pour toi mec  » me glissait Jude, un de mes potes, au creux de l'oreille. Je la laissais tout de même me sourire et me faire des regards charmeurs de loin à sa table pendant que mes amis et moi nous installions à la notre. Deux bouteilles de vodka, une bouteille de wisky et une bouteille de champagne nous attendaient déjà à notre table. Je fis porter un verre de champagne à la jolie blonde avant de lever le miens dans sa direction et de lui faire mon plus beau sourire. C'était déjà gagné et limite ennuyant. Après plusieurs verres de vodka, Jude et moi décidions d'aller sur la piste de dance histoire de voir si nous n'avions rien perdu à notre légendaire déhanché. Alors que nous étions en train de nous amuser, j'entendis une voix qui m'étais étrangement familiaire. C'est en me retournant que je vis Camillia, ma demi-soeur. Ah non, le hasard faisait vraiment mal les choses. Je ne pouvais pas passer une soirée sans la voir là ou j'allais. Sidney était une grande ville non ? Ce n'était pas que la voir me déplaisait, mais je savais pertinemment que quoi que je ferais, si elle me voyait, j'aurais le droit aux plus belles critiques dès le lendemain. Heureusement que je n'avais pas emmené Jordan avec moi cette fois-ci. Je décidais donc de me retourner et de faire comme si je n'avais rien vu, espérant qu'elle ferait pareil, ou alors plus simplement, qu'elle ne me prêterait pas attention. Je n'étais pas d'humeur à jouer comme la dernière fois.   

Au bout d'une heure, l'alcool était un peu redescendu mais mon verre était toujours aussi pleins. J'avais repéré la petit blonde au fessier superbe se diriger vers la piste de danse et je décidais qu'il était enfin temps à la rencontrer, je m'avançais donc dans sa direction quand j'entendis encore une fois la voix de Lia, je voulais l'occulter, mais d'après ce que j'entendais elle avait l'air d'avoir besoin d'aide. « . Mais tu vas t'arrêter grand malade ?! Lâche moi !  » Je me frayais alors un chemin dans la foule et atterrit sur Lia en train de se faire mal mener pas un homme. Il l'avait saisit par les bras et essayait de l’emmener plus loin. Ma demi-soeur jurait et d'après ce que j'avais entendu, il lui aurait touché les fesses avant de se mettre à l'insulter. Ah non, s'il y'avait bien quelqu'un qui avait de droit de tenter de la toucher et de mal lui parler ce devait être moi et personne d'autre. J'approchais de l'homme, et tandis qu'il continuait à brutaliser Lia, je lui décochait un coup de poing en pleine face, digne des plus grands films de baston. Une fois au sol je relevais le mec par le col de sa chemise et lui asséna un nouveau coup au visage tout en lui disant le plus calmement possible : « . T’es sourd ou quoi, elle t’as dit de la lâcher » .   

© charney

Parfois, le destin s'acharne vraiment ..


J'étais entré dans une colère monstre. Si mes yeux avaient pu changer de couleur, ils seraient sans doute devenues noir ou rouge sans. Je n'aimais pas qu'un homme soit insistant voire violent avec une femme, mais alors lorsqu'il s'agissait de Camillia, c'était encore pire. S'il y'avait une seule personne qui pouvait embêter Lia, lui faire des sous entendu, ou alors la mettre mal à l'aise, c'était moi et personne d'autre. Habituellement je n'étais pas un homme jaloux, étant donné que je n'aimais aucune femme, je n'avais pas ce problème d'apprécier ou pas qu'un autre l'approche. Mais quand il s'agissait de Lia, tout était différent, parce qu'elle était différente de toute les autres. Alors voir cet homme la mal mener, la forcer à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas me mettais hors de moi. Dans un excès de colère, je savais pertinemment que j'étais capable du pire. Je me retenais donc de ne pas exploser la tête de ce mec en essayant de me contenir et de canaliser ma colère. Mais lorsque que cette sensation de chaleur intense et limite insupportable, s'emparait de mon corps, que des montés d'adrénaline se faisait de plus en plus forte, je ne contrôlais plus ma force. C'est ainsi que j'avais relevé avec une force quasi surhumaine, " l'agresseur ' de Lia, lui assénant un deuxième coup au visage. Mais alors que j'allais continuer de donner une bonne correction à cet homme, j'entendis derrière moi, la petite voix tremblante de Lia. J'en avais presque oublié qu'elle était juste derrière moi et qu'elle voyait cette scène si violente, elle qui détestait pas violence. « . S'il te plait Dustin...Arrête...   » Je me sentis tout à coup coupable, coupable de lui montrer une facette de moi, si .. violente.

Voyant son regard implorant l'arrêt immédiat des hostilités, je lâchais l'homme, pour elle. Ça n'aurait tenu qu'à moi, je l'aurais correctement finit sur le sol. Mais je ne voulait pas qu'elle me voit plus violent que je ne venait de l'être. Habituellement je ne me battais pas, je préférais regarder les autres de battre tout en essayant de deviner le vainqueur. Les rares fois ou je m'étais battue c'était tout simplement parce que quelqu'un m'avais cherché des ennuies. Mais ce n'était pas parce que je ne me battais pas souvent que je ne savais pas me battre, bien au contraire et je venais de le prouver ce soir, même si je ne n'avais rien à prouver à personne. Alors que je l'avais lâché, pour me retourner vers Lia, figé au sol, me regardant d'un air de dire que c'était assez et qu'il fallait partir, l'espèce d'idiot, qui apparemment n'en avait encore pas eu assez à son gout, se releva, et me sauta dessus. Je me retrouvais alors au sol, il me mit un coup de poing en plein visage, puis deux, puis trois. Alors qu'il allait m'en donner un quatrième, je bloquais son bras avec ma mains et fis basculer son corps sur la côté avec une tel force que je me retrouvais sur lui. Je lui mis un dernier coup de poing, m'assurant que cette fois ci, il ne se relève pas tout de suite. Je me relevais, remarquant que la musique c'était arrêté et que les gens avait formé un cercle autour de l'homme et de moi, nous regardant, et certains même filmant la scène. Je sentis quelque chose de liquide couler le long de ma lèvre, et c'est en touchant ma lèvre inférieur avec le bout de mes doigts que je me rendis compte que je saignais. Ce petit fils de pute avait abîmé mon visage. Je sentis une petite douleur au niveau de ma joue, et me rendis compte qu'avec une des ses bagues, cet enfoiré avec réussit à me couper. Décidément, j'allais vraiment être chouette demain.  

Je vis au loin le patron me faire un signe de la tête. Cela voulait dire qu'il s'occuperait de tout et qu'il était tant que je parte. Heureusement que je le connaissais sinon, je serais interdit de remettre les pieds ici. Mes amis me firent aussi signe de la tête, je le souris avant de me retourner vers Lia, la regardant de la façon la plus douce possible, essayant de lui faire comprendre que l'animal violent qu'elle venait de voir, avait disparut. Je m'approchais d'elle, j'enlevais ma veste pour la poser sur ses épaules avant de la prendre par la taille et de l'amener dehors tout en lui parlant le plus doucement possible. « . Allez viens Lia, on rentre à la maison, je te ramène. » .   

© charney