Je suis né le 20 Juin 1987 à New York au Etat-Unis. Mon père se prénomme Andrew Samuel Sullivan et ma mère Liliane Avalon Spark anciennement Spark – Sullivan. Mais mes parents ont divorcés lorsque j’avais un an. Il est donc normal que je ne m’en souvienne pas. Ce dont je me souviens par contre, c’est d’avoir appris que mon père avait trompé ma mère.

C’était un matin, je devais avoir 16 ou 17 ans. A ce moment-là je vivais encore avec ma mère à Atlanta aux Etat Unis. Elle était dans le salon, son visage entre ses douces mains et elle pleurait comme jamais. Ses sanglots se faisaient de plus en plus fort et à côté d’elle se trouvait une photo de mon père, d’elle et de moi quelques mois après ma naissance. J’étais désemparé, je ne savais pas quoi faire pour que ma mère cesse de pleurer. Au bout d’un moment elle s’arrête, s’approcha de moi et me prit dans ses bras. Puis elle me fit signe de m’asseoir à ses côtés sur le canapé. Une fois tous les deux assit, elle prit mes mains entre les siennes et m’expliqua ce qui lui causait tant de peine. Il y’a quelques années de ça, mon père avait trompé ma mère avec une Laura. Elle n’avait pas réussi à le pardonner et c’est pour cette raison qu’ils avaient divorcés, et non pas parce qu’elle ne l’aimait plus. Elle ajouta que si elle m’avait caché tout ça, c’était uniquement pour ne pas que je déteste mon père pour ce qu’il lui avait fait, mais qu’au bout de 16 années, elle ne pouvait plus tout garder pour elle. Avant de quitter la pièce, elle m’embrassa sur le front et me chuchota tendrement tout en me caressant le visage : «  Tu n’es pas comme ton père mon ange, mais tu lui ressemble tant ». Quelques semaines après cet épisode, je décidais d’aller vivre avec mon père à Sidney pour que ma mère puisse refaire sa vie, qu’elle soit enfin heureuse et que le fantôme de mon père ne continue pas à la hanter, 17 ans après ce qu’il lui avait fait.

C’est comme ça que j’arrivais par avion à Sidney, magnifique ville Australienne. J’acquerrais la nationalité Australienne et m’installais avec mon père dans une somptueuse villa. Je commençais des études de médecine à l’université de Sidney et j’abandonnais au bout de la deuxième année, préférant les soirées étudiantes la nuit, aux heures de cours la journée. Ce qui était fort dommage puisque je faisais partie des meilleurs de ma promo, les deux années de suite. Suite à ma déscolarisation, j’ai commencé à faire la fête et à ne pas avoir les meilleures fréquentations qu’on puisse avoir. Puis je l’ai rencontré. Je devrais avoir 20 ans lorsque je suis tombé follement amoureux de cette fille. Elle s’appelait Spencer. On est resté 3 ans ensemble. On s’est connu à une soirée étudiante, elle aussi était en deuxième année de médecine. Elle était la petite intello. Mais j’aimais ce côté sérieux chez elle. Ce petit côté indisponible car il y’avait des partiels à réviser, ce côté timide si attachant. Elle avait un caractère bien à elle, un caractère fort, de l’humour, de la répartie et un petit côté garçon manqué qui me plaisait pas mal. Pour moi c’était elle et personne d’autre. Je suis très rapidement tombé amoureux d’elle. Et même si j’étais déjà très populaire, sociable et attirant, je ne me cachais pas avec elle. Tout le monde savait que j’étais avec Spencer et bizarrement ça attirait encore plus les filles. Mais ma perfection à moi c’était elle. Je ne lâchais pas mes potes pour autant, mais mes études oui, deux ans après notre rencontre. Je continuais ma vie comme si c’était une évidence que Spencer en fasse partit. Pour moi c’était la femme idéale et je me voyais déjà avec elle. Je pensais à quand nous nous installerions ensemble dans un appartement. On avait même parlé des noms d’enfants qu’on pourrait donner si on avait des enfants ensemble. Nous avions l’habitude le vendredi soir d’aller au restaurant ensemble, on aimait aller au cinéma, regarder des films, se faire de long câlins et discuter de tout et de rien. Bref, je pensais que l’amour était éternel .. Et puis un soir on s’est disputé violemment, et là elle m’a annoncé que c’était finit. Qu’elle ne pouvait plus être avec moi, qu’elle pensait ne plus avoir de sentiment pour moi et qu’il valait mieux qu’on en reste là. A ce moment-là, c’est comme si elle avait jeté mon cœur contre le mur et qu’elle était venu le piétiner, sous mes yeux. J’étais totalement anéantit. J’ai pleuré les jours suivant, et encore ceux d’après. Et puis un jour je me suis reprit. Je suis sortie avec quelques autres filles mais ça ne durait pas. J’avais le souvenir de Spencer en mémoire, sa voix, son odeur et sa douceur. Aucune fille ne lui arrivait à la cheville et aucune ne la remplacerait. Je n’y arrivais pas, je n’arrivais pas à m’attacher à aimer, différemment mais autant que j’avais pu aimer Spencer. Je souffrais tellement que ce jour-là je me le suis promis : Plus jamais je ne tomberais amoureux, les filles n’était à présent que des jouets. Comme Spencer avait joué ce soir-là, avec mon cœur.

A présent je n’ai que des coups d’un soir. Je ne m’attache à aucune fille. Je ne les revois pas ou peu et je ne les aime pas. Je ne veux pas souffrir encore, même si au fond, je souffre toujours un peu. Je n’ai jamais revu Spencer depuis. Et je m’en porte plutôt bien. Depuis quelques temps d’ailleurs j’ai rencontré Camillia et Jordan, les filles de Laura, la petite amie et amante de mon mère. Jordan est comme ma petite sœur, et je l’adore. Pour Camilla c’est différent. Cette fille m’intrigue. Elle est différente des autres, elle a vraiment quelques chose de spécial que je ne saurais expliquer. Au début c’était principalement physique, je voulais la mettre dans mon lit et voilà. Mais maintenant que je la vois très souvent, je sens qu’il y’a quelque chose d’autre. Quelque chose de plus profond, comme avec Spencer. Et j’avoue que ça me fait peur. Mais malgré tout, ma vie me plait et c’est un bon début.