« Intrigue n°1 » La fameuse soirée qui allait se dérouler au Palais des Glaces venait d'être fixer en direct à la tv, un mercredi à 15h, le Maire Quinby s'était fait une joie de préparer l'annonce et surtout d’agrémenter le suspense des habitants. Personnellement ce gala ne m’attire pas plus que ça, rencontrer des tonnes de gens avec un niveau de langue hyper élevée ne me tente pas plus que ça. La seule raison pour laquelle j'allais sûrement me déplacer avec ma plus belle robe de soirée, c'est bien que ce gala allait être entièrement dédiée aux enfants, tout ce qui concerne les enfants me touchent toujours autant et puis tous mes amies allaient y aller pourquoi pas moi ? Un pas de plus vers ma chambre et j’étaie dirigé devant ma penderie toute en désordre comme à mon habitude. J’optai pour une longue robe noir, dos nu, dans les tons bleutée, et avec ça une simple paire de talons bleu. Pour la touche final une petite touche de maquillage m'allait amplement. Dès qu'il s'agit du boulot le maquillage était primordiale et la différence entre avant et après était frappante, mais ne voulant pas être vulgaire aux yeux des habitants j'ai préféré alléger ma tenue & l'accompagner avec quelques bijoux non voyant. Pour rajouter de l'élégance à ma tenue je décida d'appeler un coiffeur à domicile réputé de Sydney pour qu'il me fasse un chignon de cérémonie, c'était la moindre des choses. Arrivée à la soir, mes yeux étaient tout à coup illuminée devant tant de beauté, jamais je n'avais vue une salle si grande, je me fis toute petite devant autant de bourgeoisie et de langage aussi soutenue. A l'horizon il n y avait personne que je connaissais , tu vas me dire ça fait seulement 5 mois que je suis ici. Toujours stressée, et ne voulais pas passé pour une demeurée j’interceptai un serveur. -Excusez moi, je peux ?... Merci ! Je pris en main un amuse bouche dont je ne connaissais pas les ingrédients la couleur m'était inconnu, c'était une occasion de découvrir de nouvelles saveurs, mais tout de même le gout était sympathique. Je regardèrent autour de moi, j’eus l’impression que la moyenne d'âge du Palais devait être de 40 ans ou plus, jusqu'à que je vis deux amis discuter ses deux amis ne m'étaient pas inconnus au contraire, je pris des les intercepter pendant leur discussion. -Heeey ! Ben et Dixie vous êtes là. Vous vous amusez bien ?!

Je regardais le Palais des glaces fraichement décoré, ils avaient vraiment mis le paquet, j'étais impressionné. Le nouveau maire était vraiment sympathique et je sentais qu'il allait faire de bonnes choses, j'espérais juste qu'il tiendrait ses promesses. En tout cas, il était très accessible et je le voyais parler avec différents habitants de Sydney, se mêlant à la foule comme une personne normale. Il allait vraiment être apprécié s'il continuait ainsi.

Accoudé au comptoir, je profitais de l'open bar en buvant une coupe de champagne, un très bon champagne que je dégustais avec grand plaisir. Tout en tenant ma coupe de champagne d'une main, je me retournais pour observer la salle. Les gens étaient heureux, ils se rencontraient, discutaient. J'adorais regarder les personnes et identifier ce qu'ils faisaient, j'étais très observateur. En tout cas, chaque personne avait suivi le dress code et s'était habillé en conséquence, tous aussi élégants les uns que les autres.

Je remarquais au loin Benjamin au loin discuter avec Dixie lorsque Kendall arrivait pour les interpeller. Je les connaissais tous les trois mais je n'avais pas envie de m'incruster dans leur discussion. Je me retournais face au comptoir afin de me resservir une coupe de champagne. J'en profitais vu que c'était open bar. C'est alors que je sentis un baiser dans mon cou. Qui ça pouvait bien être ? Je couchais avec tellement de femmes aussi. C'est alors que je reconnus la voix de ma belle colocataire. Un sourire s'imposa sur mes lèvres. Toujours Mademoiselle Ward. J'étais vraiment content de la voir. On habitait dans la même maison et on n'arrivait même pas à se croiser, en même temps, chacun faisait sa vie. Bon alors, tu étais où cette nuit ? Curieux, j'aimais savoir ce qu'elle faisait, il pouvait même y avoir de la jalousie lorsqu'elle était avec un garçon.

Docilement assise sur la chaise en toile portant mon nom de mon agence de mannequinat, j'adressais un regard à la femme s'affairant sur mes cheveux, les bouclant à l'aide d'un fer à friser, qui avait commencé son boulot il y a de cela quelques minutes, lorsque sa collègue maquilleuse en eu fini avec moi. Ce soir, avec une grande majorité des mannequins de l'agence, nous nous rendions à une soirée caritative organisée par le maire, et dont l'objectif était de venir en aide aux enfants de l'orphelinat local. Thomas, mon agent, avait pensé que c'était une bonne idée que j'y montre mon minois, que ce serait comme il le dit au moins une fois par jour telle une litanie « bon pour les affaires ». Comme si pour lui, on ne pouvait pas être mannequin et avoir bon cœur en même temps, ou ressentir le besoin ou l’intérêt de s’investir dans une cause. Parfois, j'avais vraiment l'impression qu'il me prenait pour l'une de ses gourdes sans cervelles avec lesquelles je pose le temps d'un shoot, et face auxquelles je dois me faire violence pour ne pas leur faire remarquer leur propre bêtise.

Une poignée de minutes plus tard, lorsque Mandy, la coiffeuse de l'agence avait terminé son œuvre, je me levais et quittais mon petit peignoir rose, enfilant l'élégante mais sobre robe noire qui m'habillera pour cette soirée. Ce soir, j'avais décidé de miser sur la sobriété et m’étais donc très peu maquillée, peu disposée à me faire remarquer. Je boirais une ou deux coupes de champagne, profiterais des canapés, discuterais avec quelques personnes, et finalement, je rentrerais sagement chez moi, ou chez Julian, après quelques heures. De quoi me montrer quelques instants, me tenir au courant du projet du maire, et faire plaisir à tout le monde en somme. Bien qu'il soit dans mes habitudes de me faire passer pour une personne distante et relativement peu impliquée, je ne niais pas que je me sentais malgré tout concernée par l'avenir de ces petits bambins. J'avais conscience d'être née dans une famille aimante, bien que pas toujours très présente, et le fait que d'autres n'aient pas eu ma chance me touchait malgré tout.

Après plusieurs minutes de trajet dans le 4X4 de Thomas, je descendais sans lui laisser le temps de me donner ses fameuses recommandations pour la soirée, puis me dirigeais rapidement vers l'intérieur du bâtiment. Je ne m'arrêtais qu'une demi-seconde sur le décor somptueux des lieux, faisant déjà quelques coucous de la main. Arrêtant un serveur qui passait par là, je pris une coupe de champagne, dévisageant les invités dans l'espoir de trouver quelques têtes connues. A l'autre bout de la salle, je vis ma colocataire discutant avec Ben, et j'allais me diriger vers eux, lorsque je vis entre temps la silhouette de l'une de mes camarades de promo, avec qui je n'avais absolument pas envie de discuter, et qui semblait se diriger vers moi.

Faisant volte-face rapidement, je manquais de me prendre un serveur qui me contourna habilement en me lançant un regard noir, et voyant Keagan à deux pas, je sautais sur l'occasion pour me cacher.

« - Bonsoir ! Excusez-moi de vous interrompre, j'essaye d'échapper à une sangsue, je promets de vous embêter que deux petites minutes ! » dis-je dans un sourire, me hissant déjà sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de Keagan.

Souriant au jeune homme, je me tournais vers la jolie inconnue à ses côtés, espérant qu'elle ne me prenne pas pour une impolie à ma façon de m'imposer comme ça. J'adressais un sourire enjoué à la demoiselle, et en profitais pour me présenter :

« -Je m'appelle Leighton, je suis une amie de Keagan ! » dis-je simplement, portant pour la première fois ma coupe à mes lèvres.

L e t . t h e . p a r t y . b e g i n

Après l’annonce du maire, c’est celle du directeur de l’institut qui avait remué un peu tous les professeurs et collègues de Barbara. Comme l’Institute of Arts prévoyait de reverser un don assez important à l’orphelinat en question, il avait insisté, plutôt exigé, la présence de tous les professeurs au gala. Pour donner une bonne image, comme il disait, c’était mieux que son personnel s’y trouve. Et voilà qu’une longue soirée de torture se profilait à l’horizon. Tout une soirée en compagnie de plein d’inconnus qui la toucheraient ou la frôleraient sans le faire exprès, et elle qui allait devoir garder son calme face à cette invasion de contact. De quoi se réjouir de son samedi. Depuis elle n’avait cessé de maudire ce gala qui arrivait, pleine d’un mauvais pressentiment. Elle sentait que quelque chose allait se produire et redoutait ce moment comme jamais.


C’est donc avec la boule au ventre qu’elle s’était réveillée en ce samedi matin, et pour faire partir un peu le stress, elle avait fait une heure de jogging. Mais l’appréhension ne l’avait pas quittée, et elle trainait cette obligation professionnelle comme si elle trainait un boulet. Elle avait pensé à mille excuses d’ordre médical pour pouvoir éviter cette soirée, mais elle savait que ses collègues l’avait vues la veille en pleine forme et qu’ils flaireraient tout de suite une entourloupe si elle se prétendait malade. Alors elle dut se résoudre à y aller. Elle prit tout son temps pour se préparer, faisant trainer les choses au maximum. Le dernier album d’Alicia Keys en fond, elle esquissait quelques pas de danse entre deux touches de maquillage, essayant de penser le moins possible à ce qui l’attendait.
Puisque la tenue correcte était de rigueur, elle sortit une longue robe de soirée blanche qui découvrait entièrement son dos et trainait légèrement au sol et enfila une paire de talons hauts noirs dont le talon aiguille était incrusté de petits cristaux. Elle releva ses cheveux en un chignon soigné et prit sa parure préférée, des bijoux Cartier qui avaient dû coûter une fortune à celui qui les lui avait offerts. Mais elle préférait oublier cette personne, comme elle tentait d’oublier le reste, passer tout simplement outre les faits passés. La jeune femme se regarda dans le miroir et trouva le résultat satisfaisant. Elle ne faisait plus tant que ça attention à la manière dont elle était habillée, plus autant qu’avant, mais pour ce genre d’occasion, elle aimait paraître distinguée. Surtout que le directeur allait sûrement passer en revue tous les professeurs et il ne fallait pas faire mauvaise impression.


C’est donc avec un sourire légèrement forcé qu’elle posa les sur les marches du Palais des glaces. L’intérieur était impressionnant, tout en splendeur et en grandeur, un cadre parfait pour une réception. La brunette en oublia presque que ce rendez-vous la fâchait. Et rapidement son émerveillement s’évanouit quand elle posa les yeux sur la salle déjà bien remplie. Il y avait encore suffisamment de place heureusement pour qu’elle puisse évoluer sans trop avoir à se frotter aux autres, mais à un moment, elle allait finir par imploser. Elle s’empara d’une coupe de champagne qu’un serveur lui proposait et y trempa ses lèvres. Peut-être pas le meilleur qu’elle avait goûté, mais il était bon quand même. Elle repéra plus loin au fond de la salle ses collègues qui discutaient. Mais sur le même chemin, elle vit plein de personnes qu’elle connaissait plus ou moins. Kendall au bar avec le père trop curieux de la petite Lilly discutant avec une jeune blonde… Plus loin, Keagan, une connaissance incroyablement bordé et détestable qui n’avait pas voulu accepté de refus de sa part et qui depuis lui en tenait rigueur était compagnie de la sœur d’Aspen et d’une jeune femme. Que de monde à éviter. Si elle aurait bien échangé quelques mots avec Kendall qu’elle adorait, elle voulait à tout prix se tenir loin de Benjamin. Barbara entreprit alors de les contourner et de tracer vers ses collègues, en compagnie desquels elle se sentirait bien mieux.

« Intrigue n°1 » Les premiers invitées commencèrent à arriver, et l'ambiance devenait plus chaleureuse, certains visages m'étaient familier dans la salle, mais je n'osais allez les accostait, pour dire la salle était vraiment sublime, le pays n'a pas de problème financier ( heureusement d'ailleurs ! ) mais le maire à du dépenser une grosse somme d'argent pour la déco. En vérité j'étaie un peu seul dans mon coin à regarder les plus belles mannequins de la région passaient devant moi, d'ailleurs je crois avoir reconnue Lunhabee cette peste marché avec ses airs de grande bimbos. Ne voulant pas paraitre ridicule auprès de toutes ses personnes je décida de m’asseoir près de l'Open Bar, c'était occasion de regarder manœuvrer ses barman/barmaids. Sans me vantée de quoi que ce soit, le maire n'a pas chercher très loin pour les serveurs, ils étaient vraiment incompétent, enfin je dis ça en connaissance de cause, ne commencez pas à dire que je me vente d'être plus compétente ! Avec mon œil de sphinx, je vis de nombreuses personnes pénétraient dans la salle, dont une jeune femme qui ne m'était pas du tout inconnue, une certaine Barbara, c'est une bonne amie à moi, je lui fit alors un signe de la main mais elle s'en fichait complétement, sûrement parce qu'elle ne me voyait sans doute pas. Je vis ensuite toujours les fesses sur une chaise, Keagan entouré de prétendantes à ses pieds puis Aspen, cette jeune femme était seule dans le même cas me moi, mais elle paraissait bien plus triste à savoir pourquoi. Etant une personne avec une coeur énorme je décida de me lever pour lui adresser quelques mots. << Aspen je parie ?! enchantée je suis Kendall >>

Depuis mon arrivée à Sydney je n'avais pas cessé un seul instant de rechercher la voleuse. Je ne pensais qu'à ça, je ne vivais plus que pour ça. Ça commençait à en devenir fatigant et pesant. Alors, quand j'avais vu les affiches annonçant le bal caritatif j'avais pensé que ce serait une bonne idée de m'y rendre. D'abord, parce que j'ai l'âme généreuse et que cela me semble être une bonne cause, offrir un peu d'argent à des orphelins était une bonne idée. Le maire de Sydney était quelqu'un de bien ce qui était de plus en plus rare dans la politique. De plus, mis à part le côté bon samaritain que je ne pouvais nier avoir, il y avait aussi le fait que je me sentais un peu seul ici. Je ne connaissais personne, je n'avais aucun ami et je m'ennuyais ferme quand je ne recherchais pas la voleuse. Certes c'était drôle de jouer l'inspecteur gadget et de réunir toutes les informations pour retrouver cette fille, mais au bout d'un moment j'avais besoin de voir d'autres têtes, de m'aérer un peu l'esprit. Ce bal était donc une très bonne opportunité pour moi de sortir un peu.

Le jour venu, je mis un smoking noir, avec une chemise blanche et une cravate, mais pour ajouter une touche de fantaisie, car oui je n'aime pas les trucs classiques en matière de fringues, il y avait des épaulettes bordées de rouge. sur la veste. Je regardais sur internet où se trouvait le palais des glaces. Je ne m'y étais jamais rendu et je ne connaissais pas encore bien la ville, mais ça n'avait pas l'air très compliqué. Ok ça avait été compliqué, je mis au moins trente minutes de trop à tourner dans les rues de Sydney, résultat j'étais un peu en retard. Heureusement que j'avais pris un peu d'avance au cas où il y aurait des embouteillages, en fin de compte c'était mon incompétence et mon manque de sens de l'orientation qui m'avaient joué des tours. Finalement, je réussis à rejoindre le palais des glaces.

Je descendis de ma voiture et respirais un grand coup. SOCIABILISATION était le maître mot aujourd'hui. Je rentrais dans la salle. C'était très beau, dans le style français, de la glace comme il fallait s'en douter... Un peu trop sophistiqué à mon goût mais on ne pouvait pas dire que ce n'était pas agréable à regarder. M'attardant un peu sur la décoration je parcourus ensuite la salle du regard, regardant un peu les gens présents. Personne ne me disait rien. Pas comme si je m'attendais à reconnaître quelqu'un non plus vue que je ne connaissais personne... Je restais planté là dans un coin de la salle, un sourire aux lèvres, essayant de paraître sympathique. Un serveur m'apporta un verre et me le donna ce qui me permit d'avoir l'air un peu moins con. Je cherchais quelqu'un de seul pour aller lui parler mais il y avait foule et la plupart discutaient déjà entre eux.