Samedi.” « Quand la soif devient plus forte que tout … Même de la raison ? »

Un vieux dicton populaire, sans nul doute d'origine française car ces derniers aiment dispenser une certaine morale et éthique à respecter alors qu'ils sont les premiers à les transgresser, dit je cite qu'il faut mieux être seul que mal accompagné. Je ne sais guère quel événement poussa ses mangeurs d'escargots à faire un sermon aussi vide de sens que complètement faux et abrutis. En effet, l'Homme en général est fait pour vivre en société avec ses congénères avec qui il peut échanger des paroles, des objets, des services; ayant besoin de se sentir entourer et comprit l'être humain à toujours rechercher le contact avec son prochain, et même si il entretient des relations plus ou moins positives avec ces derniers au moins il possède une vie sociable lui permettant de s'épanouir et de s'ouvrir aux mondes et à différentes opportunités. Certes, l'Homme est un loup pour l'Homme car ils peuvent se détruire entre eux au travers de rivalités à plus grandes échelles mais néanmoins l'on ne peut absolument pas affirmer que le processus de développement de l'être humain peut se faire sans contact extérieur avec ses semblables. Pourquoi ai-je l'air si déterminée dans mon argumentation? Et surtout si certaine de mes convictions et de ce que j'affirme à l'instant? Tout purement et simplement car je peux vous prouver que la sociabilisation qu'elle soit néfaste ou bénéfique est une chose nécessaire, indispensable, vitale pour surtout la santé mentale de la race humaine.

Allongée dans l'herbe parmi les sublimes fleurs colorés que la clairière comptait, j'observai rêveuse et pensive le lever de soleil qui venait tout juste de commencer. Vêtue d'une sublime robe fleurie, je me confondais avec le paysage, mes cheveux blonds aux reflets or étalés de tout leur long entre les tulipes et iris. Un sourire innocent vint se dessiner sur mes lèvres au moment où le ciel revêtait son manteau orangé, depuis que je savais marcher,  je n'avais jamais raté un seul levé de soleil, trouvant cette partie de la journée à la fois magique et poétique au travers de l'atmosphère et des superbes couleurs qui s'en dégageait. Telle une petite fille, je m'étais ruée à la place habituelle pour admirer ce spectacle.

Finalement, lassée par le paysage, je me relevais. Je lissais ma robe rouge à épaulettes, et j’avançais doucement vers un café. Il était plutôt tôt, mais, j’avais cours à 9 heures, et je devais étudier quelques dossiers avant d’y aller. C’est donc avec mon sac rouge que je me dirigeais vers le Starbuck Cofee, ou je retrouvais … Spencer. Je m’installais a sa table en souriant, me commandant un starbuck cofee/chocolate, avec un peu de lait, avant de me tourner vers la demoiselle. Je passais une main dans mes cheveux blonds, coupés en carré. Avant de laisser un fin sourire amicale passer la barrière de mes lèvres.

Hey ! Spencer. Quelle excellente surprise, comment vas-tu ?
”

© charney

∞ Discutons, cela ne fait de mal à personne

Le soleil se levait doucement, ses rayons pénétrèrent dans ma chambre filtrés par mes stores. Je me réveillais en douceur. Je peinais à ouvrir les yeux. Je passais ma main sur mon visage puis sur mes cheveux et je me tournais en un soupir afin de regarder l'heure sur mon réveil de table: six heures. Parfois, je me demande pourquoi je me lève aussi tôt. Après tout, je ne commence qu'à neuf heures et demi aujourd'hui et sans enlever le fait que je me suis couchée à un peu plus d'une heure et demi du matin, même mon sommeil me fait chier. Je renvoie mes couvertures au bout de mon lit avant de m'asseoir sur le bord de celui-ci et m'étirer. Je me lève, la tête encore perdue dans mon rêve. Vous voulez que je vous le raconte ? Non ? Et bah c'est pas grave, je le fais quand même. Alors, j'ai rêvé que j'avais enfin trouvé la solution contre le cancer alors j'ai couru dans tout l'hôpital pour aller le faire savoir au directeur et en prenant les escaliers, je me suis retrouvée dans les cuisines d'un restaurant où quelqu'un me disait d'aller servir le hamburger au gros pervers de la table au fond de celui-ci. Je ne me comprend pas toujours.
Je me levais donc, un miroir est sur mon passage, quelle coupe j'ai ! Je fais la moue et je me dirige vers la cuisine, prendre mon café. Je reste un moment assise à la table de la cuisine, pensant aux diverses choses que je devrais réaliser au cours de la journée. En faite, je devais m'occuper jusqu'à huit heures et demi où je devais travailler à l'hôpital jusqu'à huit heures où j'irais encore me chercher à manger quelque part et après: gros vide que je dois combler.
Je pris rapidement ma douche après ma tasse de café, de quoi me réveiller et de bien me mettre en forme pour la journée. Pour me laver aussi. Je choisis ensuite les vêtements que j'allais porter: une jupe rose au-dessus d'un simple débardeur blanc avec une jolie ceinture brune surmontée d'un blazer gris à pois que j'enlèverai certainement au fil de la journée. (tenue) De toute façon, je devrais troquer ma tenue de ville pour la tenue de médecin... Je me demande souvent pourquoi je me casse la tête à me choisir une tenue si au final, je la porte maxi six heures dans la journée...

Hop, les clés dans le sac, on ferme l'appartement et direction le starbuck, il devait être sept heures et demi lorsque je quittais l'appartement. Après avoir pris le métro, je devais donc un peu marcher jusqu'au café où je m'installais à une table côté vitre. A cette heure il y avait encore peu de monde et heureusement. Ce n'est pas que je n'aime pas la foule, mais disons que lorsque je suis seule, bah je déteste être la seule seule. Compliqué à comprendre, je sais, je suis compliquée.
J'avais donc commandé un cappuccino lorsque quelques minutes ensuite, une belle blonde s'est assise en face de moi, commandant un café avant de me saluer. Je la reconnaîtrai entre toutes: Aubrey Montgomery ou la fille de Monsieur et Madame Montgomery, une famille très affluente en ville tout comme la mienne. Nos deux familles étaient naturellement amis et nous nous sommes rencontrées comme cela. Depuis, on est très bonnes amies et je dois avouer que ça me fait très plaisir de la revoir. Je souriais, très contente:


Très bien... J'allais pas lui déballer mes deux ans de cauchemar suite à ma rupture avec Dustin...