raconte moi ton histoire

Je suis né un jour de pluie, en plein pendant le printemps. Il faisait assez froid, sombre aussi. De gros nuages avaient assombri la belle ville de Birmingham. Il était environ 5h30, quand je décidai enfin à pointer le bout de mon petit nez. Ma mère me prit dans ses bras, me regarda tendrement, avec beaucoup d'amour et de joie. Elle avait, certes, souffert pendant l'accouchement mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire en me contemplant. J'étais un enfant miracle. Ma mère ne pensait pas pouvoir tomber enceinte en vu de son age avancé, elle avait tant prié, tant espéré et surtout tant pleuré. J'étais son seul enfant et sa seule raison de vivre...

J'eus une enfance plutôt paisible et tranquille. Je n'ai jamais vraiment eu à me plaindre de quoi que ce soit. Mes parents avaient des revenues plutôt modestes mais cela ne nous empêchait pas de vivre heureux les uns avec les autres. A l'époque, j'étais un petit garçon plutôt renfermé, préférant rester à l'écart, j'étais isolé et seul dans mon coin ne voulant pas me mêler aux autres enfants. Non pas que j'avais peur d'eux ou que je ne les trouvais pas assez bien pour jouer avec moi, c'était juste que j'avais toujours été seul et la solitude avait toujours été ma meilleure amie. Je me sentais bien quand je n'avais personne à qui parler, j'observais simplement les comportements des humains du haut de mes six ans. J'avais tant à apprendre, j'étais fasciné par la beauté de la nature et celle des êtres-vivants. Je me réjouissais à chaque découvert, voilà ce qui était mes vrais centres d'intérêts. Mon père ne le voyait pas du même œil que moi, insistant pour que je m'inscrive à un club de football, je n'eus pas vraiment le choix. Il s'avérait même que je sois doué pour ce sport que je trouvais complètement débile. Courir après une balle? N'est ce pas légèrement stupide?? Pour moi, c'était un sport de danseuse, tous ces petits garçons pleurant sans cesse parce qu'on leur avait pas fait de passe ou parce qu'il avait loupé un but ou mieux parce qu'on leur avait fait un petit croche-pied.. Ne supportant pas cette ambiance d'enfant de trois ans, je quittai le club et ce sport après deux ans dans celui-ci.

Mon adolescence fut assez mouvementée. Mon père et moi ne nous entendions plus du tout comme avant. J'étais devenu quelqu'un d'impulsif, de méfiant mais aussi très arrogant et sarcastique. Je manquai de douceur avec les gens qui m'entouraient même avec ma propre mère. Les cours m'ennuyaient si bien qu'une fois en plein cours d'histoire, je me levai puis partis sans me retourner, entendant mon professeur m'appeler, hurler mon nom même. Je déclenchai l'alarme incendie puis m'enfuis. Ce comportement me valut une semaine d'exclusion de mon lycée. Je jouissais de bonheur espérant faire réagir mon paternel. Apprenant la nouvelle, celui-ci m'infligea une correction que j'avais parfaitement mérité. J'étais heureux. C'était exactement ce dont j'avais besoin: De ressentir la douleur. J'éprouvais comme un besoin goûter à la douleur physique. J'étais assez fou étant jeune, ma mère ne me reconnaissait plus. J’enchaînai les conneries et mon père continuait ces corrections répétées jusqu'à ce qu'il cessa. Je finis moi aussi par arrêter de le provoquer m'abonnant à d'autres plaisirs bien plus intéressants et divertissantes. J'avais à peine quinze ans lorsque j'eus ma première expérience sexuelle avec une fille qui elle avait trois ans de plus que moi. Je m'en étais pas mal sorti, c'est pourquoi je renouvelai l'expérience avec d'autres filles, les enchaînant, sans jamais m'attacher à aucune d'entre elle. J'en avais fait souffrir quelques unes au passage et franchement ce n'était pas du tout mon problème. En tout cas, malgré toutes mes péripéties, je réussis à avoir mon diplôme de fin d'étude à ras des pâquerettes.

Malgré tout cela, j'intégrai la faculté de médecine à Oxford. Mon père ne croyait pas du tout que je puisse briller dans cette filière. Il me voyait bien comme mécanicien ou peut-être éboueur qui savait.. Je refusais d'entendre ses commentaires plus longtemps. J'allais lui prouver que j'étais pas celui qu'il pouvait penser et je n'étais surtout pas un raté. J'avais raté ma première année en beauté. J'étais furieux et mon père me répétait qu'il était encore temps de changer. Il en était hors de question. J'eus enfin ma première année puis la deuxième année et la troisième. Puis je continuais doucement mon avancée. Cela devenait de plus en plus difficile mais je persistais. J'avais enfin fini par trouver la spécialité qui me convenait le mieux celle de la biologie médicale. J'avais toujours adoré les expériences, c'était une passion et je comptais l'exploiter pour en faire mon métier. Mais la fin de ma quatrième année, je décidais de tout plaquer sur un coup de tête. j'avais envie de découvrir d'autre horizon. J'envolais pour Sydney, une destination que j'avais choisi au hasard. Je connaissais rien mais j'allais découvrir une nouvelle contrée et j'en étais tout excité.

J'avais pris un petit appartement. C'était en allant faire mes cours au supermarché que je rencontrai ce type assez louché, il me regardait, me détaillait même. Je le regardais bizarrement, qu'est ce qu'il me voulait celui-là? Bref, je passais à la caisse et en voulant sortir du supermarché après avoir payé mes achats, quelqu'un m'interpella. C'était cet homme, il me tendit sa carte et me dit qu'il cherchait des mannequins hommes et que j'avais le profil pour. Au début, je ris c'était vraiment fou ce qu'il me disait ce type. Mais quelques jours plus tard, alors que j'essuyais les tables dans ce bar où j'avais trouvé du boulot depuis une semaine, ne pouvant pour le moment payer mes études de médecine, je repensais à ce type au supermarché. Je pris la carte, partis dans la réserve avant d'appeler. J'eus sa secrétaire qui me fixa un rendez-vous. Voilà comment démarra ma carrière de mannequin. Depuis, je vis dans un Loft en compagnie d'une autre mannequin.


ICI, accompagnée d'un pseudonyme de votre choix.